vendredi 12 février 2016

LISEZ-MOI


MA "TRIPLICI VITA". 

Fiction autobiographique.










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Tobias mon père ; joueur, antiquaire, libertaire, anarchiste et la belle Hélène ma mère ; écrivaine, rêveuse, poétesse, pudique, modiste.  
Moi Blaise le “bo-bb “ à sa maman enfant gâté, bien éduqué qui devient peu à peu une graine de potence. 
Ce récit décrit les évènements qui m’amèneront après de multiples larcins à rendre des comptes à l’injuste justice des hommes et à la divine, plus radicale et définitive.
C’est pour tenter d’échapper a cet inquiétant destin que les dés décideront de m’expédier en Algérie à la mauvaise date, ou je m’impliquerai, bien malgré moi, du bon ou du mauvais côté de la barrière, c’est selon… dans cette sanglante guerre de libération.

  
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Né à Genève le 01-01-1934 – Oui… oui la date est juste. Agrobiologiste. Retraité. Geek. Philosophe. Écrivain. Pacifiste. Mondialiste. Aventuriste et j’en passe…
J’ai le plaisir de vous soumettre mes trois romans de fiction autobiographique, avec l’espoir qu’ils pourront accrocher suffisamment votre curiosité pour être publiés.
L’action se déroule au départ principalement à Genève (Pâquis), en Suisse, avec des incursions en Europe, derrière le rideau de fer, une suite U.S. et une finale dans un paradis fiscal connu que des initiés !!!
J’écris depuis que je suis à la retraite (25 ans déjà) des ouvrages philosophique, métaphysique et quelques romans autobiographiques au format numérique e-Pub et PDF ou Word pour impression sur papier.
Aucun capitaine ne navigue sans avoir les yeux rivés sur le compas. Sans connaitre les fonds marins, sans consulter les cartes maritimes et la météo. Il veut savoir ou il va, et s’il est toujours sur la bonne route. 
Comme je ne veux pas abuser de votre temps inutilement. Je vous prie de lire ce préliminaire qui vous exposera le déroulement du voyage et vous donnera, je l’espère, l’envie d’embarquer avec moi.
« Triplici Vita » (Triple vie) est une trilogie autobiographique. Ce n’est pas du littéraire, c’est de la vraie vie : tendre, ardente, amoureuse, violente, mortel.
J’ai débuté ce dialogue avec ma mémoire à l’âge de 75 ans, j’en ai 82 actuellement, je continuerai tant que j’aurai 2 doigts pour taper sur le clavier de mon Mac, un œil pour voir l’écran et que mes neurones seront capables de se connecter.
Je commence par égrainer les souvenirs de ces 1000 mois, oui, je sais… j’aurai pu mis prendre plus tôt, ça va en faire des sacs de grains… oui, mais avant je n’avais pas le temps, pas d’ordinateur, pas d’idée et surtout, maintenant que je suis à la retraite, du temps, j’en ai… j’en ai… beaucoup trop.



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De notre conception à notre mort, la vie est conçue comme un chemin d’initiation, un cycle d’expériences successives. La roue tourne sans cesse, elle ce déplace dans le temps et dans l’espace après chaque tour, elle revient à son point de départ. Chaque instant, chaque jour, chaque livre, chaque rencontre sont un nouveau début. Chaque moment et un renouveau. La vie ne commence à faire mal, très mal, très douloureuse, que lorsque nous ne nous laissons pas porter par son courant.
Retenir le flux de l’existence, c’est oublier que la vie est l’art de la métamorphose. La personne que vous avez devant vous a déjà enterré un enfant, l'enfant qu'elle a été, un enfant joyeux qui chantait, jouait, dansait, pleurait ; j’ai enterré aussi un adolescent, un jeune père. J’ai enterré un homme mûr. Et j’enterrerai bientôt le vieillard qui est en moi ; puis le très vieil homme ; puis, le mort qui fera le passage vers l’autre rive. 
Ainsi, chaque fois que j’ai quitté un espace, je suis entrée dans un autre . 
Ce n’est pas facile. C’est dur de quitter le pays de l’enfance ; c’est dur de quitter le pays de la jeunesse ; c’est dur de quitter l’épanouissement de l’homme adulte.
D’un pays à l’autre, d’un espace à l’autre, il y a le passage par la mort et une résurrection dans l’inconnu. Je quitte ce que je connaissais et je ne sais pas où je vais. Je ne sais pas où j’entre. Mais, puisque plusieurs fois déjà j’ai fait l’expérience qu’en quittant un « pays » j’entrais dans un autre d’une égale richesse sinon d’une plus grande richesse, pourquoi donc hésiterais-je devant la vieillesse, devant ma mort ?

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Ces pages de ma “TRIPLICI VITA“ en préliminaire pour te donner à toi lecteur, l’envie irrésistible, d’aller explorer les 3 temps de ma vie dans cette Trilogie.


TRIPLICI VITAE — Tome I

« GRAINE DE POTENCE » : (40.000 mots — 160 pages)


Traite de mes années d’enfance heureuse et de mon adolescence tumultueuse. 
Tobias mon père ; joueur, antiquaire, libertaire, anarchiste et la belle Hélène ma mère ; écrivaine, rêveuse, poétesse, pudique, modiste.  
Moi Blaise le “bo-bb “ à sa maman enfant gâté, bien éduqué qui devient peu à peu une graine de potence sous l’influence pernicieuse d’un père sans foi ni loi.
Ce récit traite de cette dérive qui m’amènera après de multiples larcins à rendre des comptes à l’injuste justice des hommes et à la divine, plus radicale et définitive.


TRIPLICI VITA — Tome II
«ALGERIE 1954-1962 - 
Les années douleurs» 

(52.500 mots — 200 pages)


C’est pour tenter d’échapper a cet inquiétant destin que les dés décideront de m’expédier en Algérie à la mauvaise date, ou je vais m’impliquer, bien malgré moi, du bon ou du mauvais côté de la barrière, c’est selon… dans cette sanglante guerre de libération.
L’odyssée d’un “petit-suisse “ (c’est moi) parti a la mauvaise date et a la mauvaise époque, pour une lune de miel, qui sera pris malgré lui dans la tourmente tragique des années rouge sang de la révolution algérienne.
Il lui faudra choisir entre son petit confort et ces convictions sociales héritées de son pays d’origine et la révolte de sa conscience devant l’exploitation abusive d’indigènes frustrés de leurs terres ancestrales par les dérives d’une colonisation qui ne dit pas son nom.
Engagé par un des plus riches propriétaires d’Algérie, il sera confronté à la dure réalité du terrain, à l’injustice, à l’impitoyable tyrannie, à la brutalité allant jusqu’à la mort, dans l’indifférence aveugle et cupide des maîtres du jeu.
Il ralliera la cause de l’indépendance, aidant les rebelles ou combattants de la liberté, c’est selon… — suivant quel côté on ce trouve !
Lorsque l’heure de régler définitivement les comptes viendra, la main de Dieu ou d’Allah, c’est selon ! étendra sa protection le préservant d’une mort certaine.


TRIPLICI VITA — Tome III
«TRAFICS » (63.000 mots — 240 pages)

De retour dans la pacifique Helvétie, mes vieux démons d’antan me reprennent. Jeux, maîtresses, trafics en tout genre occupent à nouveau tout mon temps. La mort dramatique de mon épouse Marie avec laquelle j’ai vécu la sanglante aventure algérienne, provoque enfin l’électro-choc qui me ramène à repentance, après m’avoir jeté dans les profondeurs du désespoir. 


Un nouvel amour enflamme mon corps et mon âme.
Le coup de foudre m’a touché. Je tombe éperdument amoureux.
Quelques mois plus tard, je me marie.
Eh oui, l’amour fou rend fou…
Dès cet instant ma vie bascule ; 1°) parce qu’elle est belle et fraîche, elle a 18 ans… 2°) parce que moi, pas très frais, j’en ai 38. 
Atteint du syndrome de Faust je me lance à corps perdu dans la recherche utopique de ma jeunesse perdue.
Martina, avec sa beauté perverse, ce sont les amants qu’elle collectionne et rejette après usage. 
Ça suffit, c’est insupportable. Le dernier qui la veut pour lui seul, un coup de couteau dans le bide, met fin à ces prétentions. Crime passionnel, circonstances atténuantes, condamnation légère, prison, séparation. La mort du fils dans un amas de ferraille me replonge dans une douleur incommensurable que seul l’alcool a haute dose calme provisoirement.
La rencontre de l’ultime chance avec la douce Cléo apaise enfin mes démons intérieurs. 
La rédemption survient dans les boites à jazz de La Nouvelle-Orléans, après avoir fait un doigt d’honneur à la grande faucheuse.
L’argent sale accumulé dans mes trafics est finalement investi et blanchis dans une fondation qui œuvre dans les médecines parallèles. 
La retraite venue, une vieillesse paisible remplie de mes souvenirs est la récompense à une résilience gagnée dans les tourbillons d’une vie aventureuse.


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Ouf… cette trilogie est terminée : environ 600 pages en 3 tomes. 8 ans à creuser dans ma mémoire. Ça a l’air passionnant, plein de rebondissements, même pour moi.

Merci de me suivre dans ma TRIPLICI VITA.



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“POST TENEBRAS LUX“

Je vous présente mon dernier né, une fiction historique prophétique surprenante : 

16 chapitre - 230 pages — 55 000 mots





Extrait :
Dans les années 2020, une guerre de civilisation se développe dans tout le Moyen-Orient sous le couvert de guerre de religion et de croisade (Jihad) contre les mécréants apostats. Les armées occidentales tentent d’anéantir un Khalifa, une secte musulmane-islamiste pratiquant torture, décapitation et pendaison, provoquant un immense exode des populations en direction de l’Europe. Des millions de migrants affluent sur les côtes méditerranéennes semant, panique et guerres civiles . Les autorités politiques dépassées par l’ampleur du chaos abandonnent la partie, c’est exactement ce que recherchait ce Khalifa. Pour eux, la partie est gagnée, dorénavant les populations musulmanes, installées sur le sol européen, se comptent par dizaines de millions. Étant majoritaires, elles tentent d’imposer la Charia islamique par la terreur. Malgré ces tragiques évènements, c’est finalement le triumvirat « Capitalisme — Profit — Croissance » qui mettra fin à la société industrielle qui avait vu le jour au 19è siècle.

Une décroissance exponentielle s’est installée sur l’ensemble de la planète dès 2020.  
Ce sont principalement les dégâts collatéraux, causés par l’industrialisation à outrance, qui ont sonné le glas de notre civilisation à partir des années 2000, et qui ont vu son dénouement tragique autour des années 2050/2065 .
Les nombreuses pollutions — Pesticides — Gaz à effet de serre — Méthane — Les émissions de dioxyde et de monoxyde de carbone (CO2) ont abouti dans un premier temps au dérèglement du climat et à un réchauffement climatique global de +5 C °, avec toutes les répercussions que cela implique : Fonte de la banquise Arctique et du permafrost sibérien. Disparition de 50 % des glaciers de haute montagne et plus graves de l’inlandsis du Groenland avec une conséquence planétaire dramatique, la hausse de plus de 3 mètres du niveau des océans. 500 millions de personnes ont dû être déplacées dans des régions déjà surpeuplées, ce qui a entraîné de graves conflits ethniques.  
Malgré d´innombrables conférences mondiales, les politiques n’ont jamais réussi à trouver un consensus visant à la réduction de l’impact catastrophique de l’empreinte humaine sur la nature. 
Dans un second temps, une succession de graves crises économiques, accompagnées de famines, d’épidémies et de pandémies, ont débouché dans l’anarchie et le chaos, entrainant l’effondrement brutal de la société humaine.
Devant la possible disparition rapide de l’humanité engendrée par l´inconscience humaine, des mesures arbitraires totalitaires ont finalement été prises par les gouvernements des pays les plus influents de la planète terre et membres du Conseil de Sécurité.

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En 2035 dans une ultime tentative de sauver ce qui reste encore de cette civilisation, des décisions drastiques vont être imposée de force ou par la persuasion à la totalité des pays du globe par une organisation issue du conseil de sécurité de l’ex-ONU — le GMU. (Gouvernement Mondial Unifié)
Toutes les frontières nationales ont enfin été supprimées remplacées par 200 ZLIP. (Zones Linguistiques d’Importance Planétaire).

La population mondiale, à la suite de nombreuses et dramatiques catastrophes, a diminué de 50 % et s’est finalement stabilisée à 4 milliards environs.

La plupart des habitants de la planète vivent dans de gigantesques mégalopoles incontrôlables, comptant pour certaines plus de 100 millions de résidents.
Un unique Gouvernement Mondial Unifié (GMU) dirige le monde depuis 50 ans.

Cet organisme, totalitaire par obligation, impose les 6 lois extrêmes fondamentales qu’il fait appliquer par le GAM = “ Groupe Armé Mondial “ et par les troupes d’interventions du GAMIR. (Groupe Armé Mobile d’Intervention Rapide)



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jeudi 11 février 2016

Du Bé-Bé au Pé-Pé

   
Notre vie est un livre qui s'écrit tout seul. Nous sommes des personnages de roman qui ne comprennent pas toujours bien ce que veut l'auteur.
Julien Green

Je m’arrache les cheveux......... pour vous, pour nous, pour les prochains, qui n’ont pas encore franchi la ligne fatidique qui vous rendra inutile et invisible....Et pour ceux qui n’ont pas trouvé la formule de « la vie à l’envers ».

Ma prochaine vie... si je reviens, je commence par la fin 

Par Woody Allen

« On devrait vivre la vie à l’envers. 
Tu commences par mourir. 
Ça élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie. 
Après, tu te réveilles dans une maison de retraite, en allant mieux de jour en jour. 
Alors, on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite. 
Ensuite, pour ton premier jour de travail, on te fait cadeau d’une montre en or et tu as un beau salaire. 
Tu travailles quarante ans jusqu’à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active. 
Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis plein d’histoires d’amour ! 
Tu n’as pas de problèmes graves. Tu te prépares à faire des études universitaires. 
Puis, c’est le collège. Tu t’éclates avec tes copains, sans affronter les obligations, jusqu’à devenir bébé. 
Les neuf derniers mois, tu les passes flottant dans l’eau vitale, tranquille, avec chauffage central, room service, etc ... 


Je n’ai pas découvert la formule magique qui permet cette inversion illusoire, par contre à l’aube de mes 83 ans, je peux vous parler de ce que je connais, les bébés (5 avec moi) et les papys (moi et tous les autres). La vieillesse…, des vieux et des vieilles, de toutes les catégories, des actifs, des créatifs, des sportifs, des dépressifs, des agressifs, des poussifs, etc. donc j’en parle.

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Le B-B
Commençons par le début.
Ah ! ces années merveilleuses de mon enfance où je croyais tout ce que l’on me disait ou tout ce qui m’entourait passaient à la moulinette du féérique, où les mots mensonges — vol — viol — crime — mort, n’avaient encore aucune signification, où le mot «maman» remplissait à lui seul l’univers de mes interrogations.
Que ce temps d’une conception immaculée du monde est court... et comme il disparaît rapidement au profit de l’incertaine réalité du bien et du mal.
Quelques années d’école et le voile se lève peu à peu sur la face cachée de toutes choses. Sur les règles de ce qui est permis ou défendu, sur l’ordre, sur la loi du plus fort ou du plus riche, sur l’injustice de la justice.
Encore quelques années et c’est la mort ou la disparition, ce qui est pareil, qui font leur apparition. Grand coup de poing au creux de l’estomac, souffle coupé ; maman est partie là haut, main levée, doigt pointé en direction du ciel ou... papa a quitté la maison et ne reviendra pas, ce qui est pareil.
Là, encore tout frais émoulu de la prime enfance, tout tendre, sans protection, sans indifférence, ça fait mal, mais on s’en remet.... enfin pas tous. Puis le temps fait son œuvre, on oublie ; on a 20 ans.
Ouf ! j’y suis arrivé à peu près entier, le monde, l’amour, les plaisirs ; me tendent les bras, la vie commence maintenant

J’oubliais, encore un petit intermède « si tu veux être un homme, mon fils » . Il y a eu la première communion ou on t’a appris à aimer ton prochain, maintenant il a l’école militaire ou on va t’apprendre à le tuer et accessoirement à ne pas te faire tuer, toi.
Le problème c’est que chaque pays a son école à apprendre à tuer l’autre, et nous sommes toujours l’autre de quelqu’un. Alors là t’as intérêt à tomber sur une de ces rares périodes qu’on nomme PAIX, sinon il y a une grande malchance pour toi et pour des milliers d’autres... que nos 20 ans — amour, toujours c’est pour la vie, etc. rime avec; à mort — fini — les carottes sont cuites.
Ou alors... si t’as vraiment du pot, comme moi, faut être né dans un pays neutre, comme la Suisse ou la Suède par exemple, mais c’est rare et nous sommes pas beaucoup à avoir cette chance.
Arrivé là... si tu y es arrivé! La première partie de ta vie est passée, tu ne crois plus en rien, tu fais ce qu’on te dit “alignez couvert“ et tu te couvres quand tu sors. Allez... un petit coup de chance quand même ; tu trouves l’amour, tu l’épouses, vous avez des enfants, t’as un bon boulot, de la “tune“ ça roule... tout coule ; le bonheur quoi !
La suite…
Deuxième temps de la vie, l’âge adulte, t’es en plein dedans mon gars. T’as eu ta part de bonheur, stop! ça suffit… il en faut pour tout le monde. Ta femme meurt d’un cancer, tu perds ; un enfant, ton boulot, la boule… au choix... – les quatre? – Tous en même temps? OK. comme ça t’es tranquille pour un bout de temps, oui je sais il faudra bien une dizaine d’années pour s’en remettre. Lis les livres de Cyrulnik, il appelle ça “la résilience“ ça peut aider, mais faut être quand même doué.
Je l’étais...
Enfin le grand Amour... je le tiens, je le serre, je l’épouse et.. Je le perds avec un enfant parti dans un amas de tôle pour faire bon poids. Mais maintenant j’ai la résilience, je m’en remets... au bout de 5 à 6 ans quand même.
Mon Dieu! Un petit coup de main, j’ai bien payé, n’aurai-je pas le droit à ma part de chance, s’il te plaît, indique-moi le chemin du bonheur.
N’y aurait-il pas une autre voie? Pour une autre vie, dans un autre monde où on ne mourrait pas avant l’heure, où on ne serait pas malade, ou il n’y aurait pas de guerre, pas de famine, pas de profit, pas d’orphelin, pas de pauvre, pas d’accapareur, pas de pollueur, pas de menteur, pas de peur, pas de pleurs. Juste des fleurs et du bonheur.
Merci... merci. Mais de rien, il fallait juste demander… juste. Tout est écrit-là... c’est tellement simple, pourquoi personne ne veut comprendre, pourquoi commettons-nous tant d’erreurs, pour notre plus grand malheur.
Arrivé à mi-vie à la croisée des chemins, j’ai perçu là-bas au fond de la nuit de mon désenchantement, une lumière de vérité, maintenant je sais qu’elle existe... venant de si loin!… Pourrais-je la saisir ?

GRAINE DE POTENCE ( L´Apprentissage de la vie)
Cette première partie traite de mes années d’enfance heureuse, de mon adolescence tumultueuse et de la suite franchement peu recommandable. 
Avec mon père en 1938 dans un modèle Pic-Pic
Tobias mon père; joueur, antiquaire, libertaire, anarchiste et la belle Hélène ma mère ; écrivaine, rêveuse, poétesse, pudique, modiste.  
Moi Blaise, le “bo-bb“ à sa maman, enfant gâté, bien éduqué qui devient peu à peu une graine de potence sous l’influence pernicieuse d’un père sans foi ni loi.
Ce récit traite de cette dérive qui m’amène après de multiples larcins à rendre des comptes à l’injuste justice des hommes et à la divine, plus radicale et définitive.

Quand la foudre frappe.
Étant un bambocheur invétéré et inconscient, forcément… j’ai pris seulement conscience des limites d’un tel mode de vie à l’âge de 40 ans, quand j’ai vu s’éclaircir les rangs de mes compères de ribouldingue. Un à un, ils sont partis, victimes des conséquences d’une fiesta prolongée, des abus répétés d’alcool, de tabac, de pétards et de nuits blanches, etc.
Mon karma et ma bonne constitution en décidèrent autrement. 
Un matin accoudé au comptoir de mon bar préféré, je buvais mes premiers ou derniers ? – Je ne me rappelle plus – verres de blanc, quand… – Elle – est apparue, là de l’autre côté du  comptoir. Je l’ai pris en plein cœur, le choc me laissa muet, je ne pus que pointer le doigt vers mon verre, et bafouiller… encore un s.v.p. mademoiselle… ! 
Le coup de foudre venait de me frapper.
Pour la première fois, je tombais éperdument amoureux.
Quelques mois plus tard, on se mariait.
Dès cet instant ma vie bascula, 1°) parce qu’elle était belle et fraîche, elle avait 18 ans… et quelques mois 2°) parce que moi, pas très frais, j’en avais 38. 
Atteint du syndrome de Faust je me lançais à corps perdu dans la recherche utopique de ma jeunesse perdue.
Après un petit passage chez les AA pour me remettre à flot et à la flotte, et une incursion dans les Roses Croix pour me purifier, c’est finalement dans le bouddhisme Zen que je découvris l’éveil et donc la voie pour y parvenir, d’autant plus que cela ne paraissait pas si difficile, et qu’en surcroît le Bonheur était promis au bout du chemin.
Eh oui, l’amour fou rend fou…
Je me lançais donc à corps perdu pour le retrouver, ce temps perdu, dans cet art de vivre qui faisait un tabac dans les années 70. Terminé la fiesta, les bonnes bouffes, les bons vins. 
Alimentation biologique, céréales, légumes et thé japonais. Manger avec respect, mastiquer correctement, être reconnaissant envers les aliments, ceux qui les cultivent ainsi que ceux ou celles qui préparent ces repas de santé.
Là, je reviens de loin, le grand saut, je ne vous raconte pas les premiers repas de riz complet sec et indigeste. Je persévère, et le miracle se produit, je rajeunis, mes premiers cheveux blancs disparaissent, je perds 10 kg. et retrouve une forme olympique.
Du coup toute la famille s’y met, chacun pour ces propres raisons, ma jeune femme pour le rester et pour la ligne, les enfants pour leurs santés et parce qu’ils n’ont pas le choix.
Dans ce temps-là, j’étais directeur d’usine d’une multinationale, qui produisait, déjà à cette époque, des produits pas très bons pour la santé. Gros dilemme, et cas de conscience qui durèrent quand même 5 ans au bout desquels j’abandonne position et gros salaire pour me lancer dans le commerce et la culture de produits biologique. La macrobiotique est toujours au plat du jour. La forme et les formes, aussi.
Nouveau coup de tonnerre, la foudre viendra plus tard.
Là s’en est trop, femme et enfant, j’en ai quatre maintenant, laissent tomber le rebelle trop passionné que je suis, et vont voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Divorce... pas question. Jamais. Bataille physique, juridique, intimidation, résignation.
À l’occasion d’une rencontre de conciliation, dans un restaurant, elle me présente mon remplaçant. 
Un fils a maman grassouillet bafouillant. Là pour le coup je me sens humilié. 
Le voilà qui me sert un pathétique morceau de violon. Je l’aime, je la rendrais heureuse, laisse-la-moi, etc. etc.
Face à un conard, j’ai toujours eu de la peine à me contrôler, je saisis un couteau qui trainait sur la table, je me penche en avant et lui plante dans la poitrine jusqu’au manche.
Pour la conciliation c’est raté, mais l’honneur est sauf.
Panique générale, il s’écroule, le sang lui s’écoule sur le plancher.
Je reste assis sur ma chaise, indifférent à l’agitation ambiante. Paisible, sans aucun regret, ce n’était qu’un rêve.
Ce n’en était pas un...!!!
Ambulance, police, je suis arrêté. Interrogatoire. Juge, Tribunal – tentative d’assassinat sans préméditation – 3 ans d’emprisonnement.
Je ne devais plus revoir mes enfants, même leurs noms seront changés par un tour de passe-passe du conard au bras long que j’avais planté, mais qui s’est malheureusement rétabli.
C’est par le journal du matin, que bien des années plus tard, photo-choc à l’appui, j’apprendrai, que pour toi mon garçon la séparation serait définitive, trop pressé, parti dans un grand bruit de tôle, tu n’atteindrais jamais tes 20 ans.
J’ai revu ma fille à l’enterrement, sans qu’elle sache qui j’étais, par la suite nous nous retrouverons, mais même l’amour et la tendresse, ne pourront jamais réparer les dégâts causés par toutes ces années de mensonge, de malheur et d’absence.
En dépit de ces coups du sort, déboires et désespoirs ne m’ont pas abattu, maintenant j’ai la résilience, je m’en remets... Je m’en suis remis.
Malgré quelques gros trous dans le cœur, j’ai enfin rencontré l’âme sœur qui m’accompagne depuis plus de 35 ans. Je tiens toujours le cap, de mes convictions, biologique, écologique, macrobiotique, médecine parallèle, qui s’avère malheureusement, de plus en plus réalistes.

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Le  P-P

QUOI? MOI ? JE VOUS INTÉRESSE !

La retraite, en terme militaire c’est en arrière toute, la déroute au son des tambours et au pas de course pour éviter « La mort aux trousses ». (Hitchcock 1959)
La retraite socio-professionnelle c’est la fin de « travailler plus pour gagner plus », ou moins, c’est selon. 
Imaginons une personne de 65 ans et plus si affinité, toi (oui... le tutoiement est de rigueur maintenant, comme chez les djeuns) qui es en train de lire ces lignes, ou vous dans quelques années quand vous aurez atteint cet âge. L’échéance fatidique est arrivée, dorénavant il y aura 7 dimanches dans la semaine, et pour les prévoyants un salaire-retraite fixe qui tombe ric-rac chaque fin du mois. On a beau s’y être préparé, c’est un passage identique à l’adolescence, un saut dans l’inconnu, avec une différence majeure, cette fois au lieu de rentrer dans la vie active on en sort, dé-fi-ni-ti-ve-ment.
La vie professionnelle s’est terminée progressivement ou subitement, vous vous y êtes préparé et avez organisé votre retraite en conséquence, certains ont attendu ce moment avec impatience, d’autres avec appréhension. Un certain temps sera nécessaire pour réaliser et s’adapter à sa nouvelle condition de « retraité « mais peu à peu il faudra bien se rendre à l’évidence, ont est du 3ème âge et peut-être même un jour, du 4ème.
Une vie nouvelle commence, une nouvelle naissance en quelque sorte, avec un nouveau statut. 
Après gamin, ado, adulte, senior, maintenant c’est : pépé, pépère, vieux et petit vieux, vioc, vieux schnock, barbon... hooo, sans oublier ces vieilles dames : mémé, mémère, vieille taupe... hooo ou vieille chouette... hoo, hoooo
Et chaque décennie génère des génaires ; sexa, septua, octo, nona et ouf... centenaire.
Cela serait une erreur de croire que les acquis biologiques qui sont les vôtres au jour de la retraite sont définitifs, et que les entretenir pour les maintenir actifs et performants est suffisant. C’est une seconde erreur de croire que le déclin de ces mêmes capacités biologiques ; physiques, physiologiques et cérébrales, est inéluctable au fil des jours qui nous rapprochent du grand saut dans l’infini.
La déchéance biologique est une maladie de dégénérescence et comme toutes les autres maladies, elle peut être évitée en se conformant aux principes vitaux d’un certain art de vivre.
Placée dans le seul contexte politico-économique, la vieillesse n’est plus envisagée qu’en termes de contraintes, de charges et d’inutilité.
La grande inertie des États permet un véritable génocide gériatrique sans culpabilité, parce que lorsqu’on est vieux on doit mourir. Un génocide silencieux perpétré grâce aux incohérences et aux maltraitance qui font tous les ans plus de morts que la canicule. De la prise en charge défaillante des vieux aux urgences, à l’hécatombe des mauvaises orientations, sans parler des euthanasies « tellement courantes, dit un médecin, que pour s’en convaincre il suffit d’aller dans les hôpitaux », tout contribue à accélérer leur fin.
Ceux qui survivent à l’hôpital se retrouvent dans des maisons de retraite inadaptées à leur prise en charge. Abandonnés sans soins dans des établissements sous-dotés en personnel, les vieux débris, dénutris, sous-médicalisés et surmédicamentés ne font pas long feu. 
La justice ne condamne que rarement ces « dysfonctionnements institutionnels ». La vie d’un vieux ne vaut plus rien, “quedal, nibe“. L’État se désengage de ses responsabilités en privatisant le secteur. Reste à savoir à qui profite le crime. 
Là... il y a du monde qui nous attend :
Votre mort nous intéresse.
Les plus dangereux, ceux qui vous aiment et ceux qui veulent vous aider. Vos enfants et les services sociaux.
Un faux pas, un oubli, une casserole qui brûle ou un pull à l’envers et hop, direct, sans consentement mutuel, en « maison de surveillance pour vieux « pour ton bien papa ou maman ».

Les agences du voyage sans retour.
Les services suisses d’assistance au suicide DIGNITAS et EXIT, ils viennent de lancer une initiative populaire pour pouvoir entrer dans tous les EMS au bénéfice de subventions publiques.
Leurs buts : faciliter l’aide au suicide des résidents d’EMS qui en feraient la demande. Dans notre société où la durée de vie s’allonge et avec elle des pathologies comme Alzheimer et autres démences, cette initiative soulève des questions importantes, délicates, voire dérangeantes.
Choquante, excessive, inacceptable pour certains, cette initiative ouvre un débat public sur la pratique – encore relativement taboue – de l’assistance au suicide en fin de vie.
La polémique fait rage dans la plupart des pays européens concernant le droit au suicide assistés pour des personnes en fin de vie. En Suisse où ce droit est déjà acquis à titre privé, on veut aller encore plus loin, apporter cet ultime service, au cœur du problème, là ou il y a la plus grande densité de demandeurs au bout du rouleau : dans les EMS (établissements médicaux sociaux). 
Reportages, films, témoignages sur ces hôtels du dernier voyage, d’où l’on ne ressort qu’allongé dans un corbillard, sont de plus en plus présents dans les médias. Après les avoir entendus et visionnés – si vous en avez le courage – s’il vous restait encore un peu d’espoir pour vos derniers jours, celui-ci aura définitivement disparu. Ne subsistent alors qu’angoisse et désespérance pour votre propre fin. Pour accepter cette triste destinée, ne reste que le déni (je ne veux pas le savoir), ou une chance aléatoire de ne pas en arriver à cette terrible extrémité.
C’est cette résignation morbide, qui malheureusement, contribue à considérer une fin de vie en EMS comme normale, un mal nécessaire auquel la plupart d’entre nous doivent s’attendre. Mais ce qu’il faut bien savoir, c’est que rentrer dans de tel établissement et déjà une sorte de suicide social. Dès la porte franchie, vous n’êtes plus maître de votre destin et encore moins de votre mort, suicide ou pas.
Alors suicide assisté en EMS ou soins palliatifs, là n’est pas la véritable question. La seule est unique interrogation que l’on doit se poser, c’est… est-il possible d’éviter cette tragique dernière séquence et si oui ? Comment ?




Mais tout n’est pas perdu… La formule magique, la voilà…

La trilogie secrète :  


Manger – Bouger – Créer.

Manger  =  C’est faire sa propre cuisine 
Bouger  =  C’est l’aptitude à se déplacer et à se mouvoir.
Créer    =  C’est penser – choisir et décider pour soi.

Lorsque vous devenez dépendant, vous perdez ces trois libertés et vous êtes finis. N’attendez pas cette échéance, préparez-vous avant qu’il ne soit trop tard.
Vous comprenez pourquoi j’ai appris l’informatique à 65 ans, que j’écris chaque jour depuis cette époque et que vous avez le privilège de lire mes mémoires ici sur ce blog ou chez vous confortablement installé sur votre canapé avec une tablette de lecture sur les genoux et un coussin derrière la nuque.
Allez je vous laisse lire tranquille, vous n’allez pas vous endormir, je vous le garantis.







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